SurfCasting Aquitaine

voir ce soir et les suivants le reportage sur la pêche :
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -francaise
La chaîne Histoire diffuse " Vents contraires, une histoire de la pêche française "
Diffusions : mardi 12 septembre à 20 h 40, mercredi 13 à 23 h 15, samedi 16 à 16 h, mardi 19 à 19 h 40, samedi 23 à 8 h 05 et lundi 2 octobre à 00 h 35.
Qui raconte comment on en est arrivé à ce dilemme : faut-il sauvegarder le poisson ou le métier de pêcheur ?

Comme les agriculteurs qui ont vu après-guerre une montée du productivisme, « les pêcheurs ont vécu un peu la même chose », raconte Sibylle d’Orgeval, la coréalisatrice, avec Chloé Henry-Biabaud. Et comme pour les paysans, la modernisation des techniques et la course aux volumes ont trouvé leurs limites.

Une histoire déjà retracée côté terre, mais jamais côté mer. La fin de la morue à Terre-Neuve a été le premier gros choc psychologique, suivi de crises à répétitions, si nombreuses que les réalisatrices n’en ont retenu que les plus fortes pour retracer 70 ans d’histoire de la pêche.

Comme la guerre du thon à l’île d’Yeu, avec l’interdiction du filet maillant dérivant, « qui marque l’entrée de Greenpeace dans l’histoire de la pêche ». Un impact renforcé lors du blocage du port de Marseille par les thoniers senneurs de Méditerranée... Puis l’irruption de la mondialisation, violente pour les marins, qui a conduit aux événements de 1993-1994, avec les manifestations à Rungis et au parlement de Rennes.

Pêcheurs, politiques, scientifiques et écologistes, chacun refait l’histoire, livre son analyse. Un film qui interroge les choix politiques français et européens, restés trop longtemps dans une logique de court terme, et le rôle de chacun. À voir absolument.
Solène LE ROUX

L’origine du film : Sibylle d’Orgeval avait réalisé des entretiens avec des pêcheurs pour enrichir une exposition de photos d’Hervé Bourmaud et Jean-Baptiste Sénégas. Le milieu de la pêche l’a fascinée et lui a donné envie de comprendre ce qui a conduit à sa situation actuelle, raconte la réalisatrice, dans une interview à retrouver dans le marin du 7 septembre.

faut-il sauvegarder le poisson ou le métier de pêcheur ?

là est le problème !!!!!! si les poissons sous toutes leurs formes et espèces, de l'alevin aux plus grands prédateurs ne sont pas protégés, que la destruction continue pour toujours la même chose LE PROFIT, que toutes les mers et océans sont pillées jusque dans les grandes profondeurs, qui va avoir envie de faire ce si beau métier quand il n'y aura plus rien à gratter

Ou alors d'ici quelques années, appellera-t'on marin pêcheurs les personnes qui vont donner des granulés aux poissons dans les centres d'aquaculture ??????

Seul l'avenir nous le dira !!!!!!

C'est claire que tu a raison a 100 % , mais rien ne va changer dans les années a venir

Merci pour l info

Merci Bassineyre pour l'info.

En fait la question de savoir s'il faut protéger le poisson ou le pêcheur na aucun sens à bien y réfléchir. Car sans poisson, ou du moins en dessous d'un certain seuil critique de rentabilité, le métier de pêcheur ne sera plus rentable. Et si on protège trop les pêcheurs en leur permettant à courts termes de pêcher plus, les poissons vont se raréfier et in fine ils pêcheront moins. Tout au plus auront-ils gagné quelques années.

Je pense sincèrement qu'on peut pêcher de manière durable en respectant certaines règles :
- repos biologique à l'époque de la reproduction
- respect des mailles minimales
- respect strict de quotas
- création de réserves inaliénables
- pose massive de récifs artificiels
- interdiction de la pêche profonde

Avec des mesures de ce type, en quelques années, les poissons redeviendraient plus nombreux et les pêcheurs pourraient vivre dignement de leur dur et noble métier.

pou aller dans ton sens Belza voir : Assemblée Générale de l’European Anglers Alliance (EAA) le 25 et 26 août à Lausanne (Suisse)…
La FNPP (SF) , représentée par son président, a soutenu la proposition de quota mensuel ou annuel pour les espèces en difficulté…
L’assemblée générale de l’European Anglers Alliance (EAA) s’est tenue les 25 et 26 août 2017 à Lausanne (Suisse). Les fédérations de 19 pays européens y étaient présentes dont la FNPP représentée par son président. Compte tenu des sensibilités et des situations très différenciées des pays concernés, les sujets évoqués ont été nombreux et variés : centrale hydro-électrique, dégâts causés par les cormorans, aires marines protégées, protection de la ressource, saumon, cabillaud, bar, thon rouge…

Nos positions concernant la gestion du bar, du thon rouge et d’une manière plus générale de toutes les espèces en difficulté, recueillent de plus en plus d’avis favorables. La Commission européenne semble elle aussi décidée à agir dans le même sens. Nous sommes en droit d’espérer des actions concrètes dès 2018…
http://fnppsf.fr/derniere-minute/presse ... t-2017.htm

Bassineyre a écrit : ↑11 septembre 2017, 21:18 pou aller dans ton sens Belza voir : Assemblée Générale de l’European Anglers Alliance (EAA) le 25 et 26 août à Lausanne (Suisse)…
La FNPP (SF) , représentée par son président, a soutenu la proposition de quota mensuel ou annuel pour les espèces en difficulté…
L’assemblée générale de l’European Anglers Alliance (EAA) s’est tenue les 25 et 26 août 2017 à Lausanne (Suisse). Les fédérations de 19 pays européens y étaient présentes dont la FNPP représentée par son président. Compte tenu des sensibilités et des situations très différenciées des pays concernés, les sujets évoqués ont été nombreux et variés : centrale hydro-électrique, dégâts causés par les cormorans, aires marines protégées, protection de la ressource, saumon, cabillaud, bar, thon rouge…

Nos positions concernant la gestion du bar, du thon rouge et d’une manière plus générale de toutes les espèces en difficulté, recueillent de plus en plus d’avis favorables. La Commission européenne semble elle aussi décidée à agir dans le même sens. Nous sommes en droit d’espérer des actions concrètes dès 2018…
http://fnppsf.fr/derniere-minute/presse ... t-2017.htm

Que Neptune et Poséidon, dieux des océans, veillent sur nos chers poissons...

Le problème est que la mentalité de certains pécheurs et notamment de ceux qui exercent le plus souvent une pêche durable est en train de changer. Beaucoup respectent le repos biologique par exemple par contre pour d'autres et notamment les chaluts c'est autre chose..... Ce qui me fait par exemple hurlé c'est un article dans le marin qui annonçait qu'il n'y avait pas péril pour le bar dans notre région, pour preuve ce document direct de la cotinière qui montre que de plus en plus de bar sont péchés.


Tout d'abord ils parlent de production. Ceci montre un peu l'état d'esprit!!!! Car que produisent t'ils !!! A mon sens rien ils ne font que prélever et on ne peut parler de production que si l'on intervient (exemple semer pour une production maraichère ou autre...)
De plus ces chiffrent ne montrent en rien qu'ils y a plus de bar dans les mer et océans c'est juste qu'il y a plus de bars débarqués dans un port, or quand on connaît les interdiction dans la zone nord.... je pense qu'il y a eu plus de pêche dans la zone sud voir un peu de traffic (poisson péché dans la zone nord débarqué dans le sud). Bref mais ces marins, crieurs et autres sont prêts a détourner n'importe quel chiffre pour ne pas se voir imposer de repos biologique, quota drastique ou autres et continuer a épuiser la réserve!!!
bref niveau mentalité il ya encore du boulot !!!!

je te rejoins totalement Ludovic. La quantité de bars débarqués ne veut rien dire si à côté, on n'indique pas le nombres de bateau et d'heures de sorties de pêche. Car si pour pêcher une quantité donnée de poissons on mobilise le double de bateaux et/ou de nombre d'heures de pêche qu'auparavant, il faut en déduire que la ressource se raréfie, et non qu'elle augmente ou qu'elle se stabilise.

de toutes façons, il faut arrêter de croire aux chimères et à toutes ces belles promesses que nous font miroiter ces soit disant grands penseurs et connaisseurs de la cause pour la protection de la ressource !!!!!!
LE MOTIF EST LE MÊME POUR TOUS ET LA SENTENCE SERA AUSSI LA MÊME

voir pour l'anguille : http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ne-travert
Le Comité national des pêches maritimes (CNPMEM) a écrit le mardi 12 septembre au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’alertant sur « la vive inquiétude » des pêcheurs français de civelle et anguille face aux initiatives de la Commission européenne, qui font craindre une fermeture de cette pêche.
le Courrier du CNPMEM au ministre

et http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -languille
Europe : tentative d’interdiction de la pêche de l’anguille

Publié le 30/08/2017 11:30 | Mis à jour le 31/08/2017 11:08

À l’occasion de ses propositions de quotas de pêche 2018 en mer Baltique, la Commission européenne propose d’interdire la pêche à l’anguille. De bien mauvais augures pour toute l’Europe…

L’anguille n’est d’habitude pas concernée par cette proposition annuelle. Mais « la réglementation est devenue nécessaire en raison des preuves scientifiques alarmantes et des niveaux historiquement bas », écrit la Commission, qui veut donc interdire sa pêche, commerciale et récréative, pour l’instant en Baltique.

Le stock est très bas depuis la fin des années 1990 et l’espèce figure à l’annexe II de la Cites. Malgré le plan de reconstitution adopté en 2007 par l’UE, le stock est toujours dans un état critique, comme le confirme l’avis du Ciem publié en mai 2017. En réaction, la Commission européenne a sollicité cet été les comités consultatifs de toutes les régions concernées, sur des mesures drastiques. Sa proposition d’interdiction en Baltique risque donc d’être étendue aux autres régions.

Mais pourquoi faire encore trinquer la pêche pour sauver l’anguille ? « Avant d’envisager des mesures plus restrictives, réalisons d’abord le bilan du plan de gestion anguille, où les efforts devaient concerner toutes les parties », rappelait le Comité national des pêches dans les colonnes du marin du 24 août. La pêche française, elle, a rempli son objectif du plan de reconstitution de l’anguille, en baissant la mortalité de 60 % par rapport à 2006, suite à plusieurs plans de sortie de flotte. Or c’était le seul acteur à être dans les clous lors des derniers comptes rendus (réalisés tous les 3 ans), en juin 2015, alors que cette espèce migratoire est très affectée par la pollution et les barrages hydroélectriques. Or là, l’action n’a pas été à la hauteur.

la aussi, si il n'y avais pas eu et même encore de l'ABUS sur la pêche de leurs alevins ( pibales ) par tous les PROS de cette filière et toujours pour la même chose, LE PROFIT car il fut un temps dans les années 90 à 2000 ou ceux ci atteignait plus de 1000 € le kg ...... mais la, personne ne trouver à redire tant il y en avait qui se remplissait les poches et maintenant que les stocks sont en flagrante diminutions, ils commencent à pleurer ..... mais il fallait peut être y penser avant et c'est pas quand on a chier dans sont slip qu'il faut commencer à serrer les fesses

Tu a certainement raison, mais il et pas trop tard encore pour agir pour une fermeture de certaines espèces en période de repos biologique

RORO33 a écrit : ↑14 septembre 2017, 18:07 Tu a certainement raison, mais il et pas trop tard encore pour agir pour une fermeture de certaines espèces en période de repos biologique

entièrement d'accord mais la, il va falloir agir vite et fort et ne pas se faire soudoyer par les lobbies