Une étude financée par la région Hauts-de-France et le parc naturel marin des Estuaires picards et de la mer d’Opale permet de mesurer l’impact de la prédation des phoques sur la ressource halieutique en baies de Somme et d’Authie.
Depuis cinq ans, un collectif de défense contre la prolifération des phoques et veaux marins souhaite la régulation de la population des mammifères marins.
Bon OK! les phoques consomment 1500 tonnes de poissons en baie de Somme et d'Authie. Je serais tenté de dire : et alors?
Pour donner quelques chiffres, d'après le dernier recensement on était au 1er janvier 2017 en France métropolitaine 64 801 000 habitants.
D'après les statistiques annuelles, chaque européen consomme en moyenne 35 kg de poissons par an.
Donc en 2017, les français ont consommé 2 268 035 tonnes de poissons (deux millions deux cent-soixante huit mille tonnes!!). Les 1500 tonnes de poissons que mangent ces pauvres phoques qu'on accuse de tous les maux pour masquer notre incapacité à gérer les stocks, sont bien dérisoires comparées à notre consommation annuelle moyenne (incluant il est vrai une petite proportion de poissons d'élevage).
Les pêcheurs professionnels sont toujours en train de se plaindre du manque de ressource : une année c'est la faute des phoques, une autre celles des oiseaux de mer (macareux, fous de Bassan, cormorans, goélands), une autre celles pêcheurs de loisir, des méduses, des algues toxiques, des courants marins, de la pollution... Je ne les ai jamais entendu dire "et si c'était notre faute? " Et pourtant...
L'ancêtre des phoques (puijila darwini) date de 21 millions d'années, alors que nos plus lointains ancêtres ne datent "que" de 7 millions d'années. La famille des phoques est donc présente sur terre depuis trois fois plus longtemps que la nôtre, alors ne serait ce que par respect de l'ancienneté, laissons les manger tout le poisson qu'ils méritent. Au moins eux, ils ne le gaspillent pas.
Accorde-moi d'enfin prendre des poissons si grands
Que la tentation de mentir en les décrivant
Me soit à jamais épargnée
Car je ne suis qu'un pauvre pêcheur.
(extrait de la prière du pêcheur de Pierre Clostermann)
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec Belza , et on oublie de parler de la pollution , des rejets hydrocarbures qui polluent et font mourir la faune et la flore marine, et qui créent un déséquilibre provoquant une rupture de la chaîne alimentaire.
Je pense que le phoque ne fait pas parti de ces dérèglements de la chaîne alimentaire, remettons nous un peu en question sur la façon dont il faut gérer tout cela , mais pourrons nous le faire avant qu'il ne soit trop tard ?
Laissons le phoque tranquille, et laissons le manger le poisson dont il à besoin pour vivre, et qu'il ne gaspille pas , si il ne fait pas la maille!
C'est ce genre de constat , qui n'avance à rien ,le phoque va 't'il devenir l'ours de la mer ?
A bientôt.
si je comprend bien ce poste, autre que les phoques, pour ces messieurs les professionnels ils faudrait carrément éliminer tous les PRÉDATEURS marins qui se nourrissent depuis la nuit des temps de poissons et autres crustacés etc etc ... et si ils commençaient par balayer le devant de leurs portes avant de penser à de tels conneries
si je comprend bien ce poste, autre que les phoques, pour ces messieurs les professionnels ils faudrait carrément éliminer tous les PRÉDATEURS marins qui se nourrissent depuis la nuit des temps de poissons et autres crustacés etc etc ... et si ils commençaient par balayer le devant de leurs portes avant de penser à de tels conneries 
